Savoir-vivre et sécurité

Charte du cavalier et du meneur

Je respecte mon cheval :

  • je monte ou j’attelle un cheval en bonne santé, adapté à mon niveau et à l’effort demandé ;
  • je gère son allure selon sa condition physique, la nature du terrain et le relief.

Je respecte la nature et les espaces que je traverse :

  • je ne sors pas des chemins autorisés, je ne traverse ni les cultures ni les prairies ;
  • je n’effraie pas les animaux au pâturage et je referme derrière moi les barrières que j’ai ouvertes ;
  • je ne laisse derrière moi que la faible trace des pas de mon cheval.

Je respecte les autres utilisateurs de l’espace naturel :

  • je suis courtois avec toutes les personnes rencontrées sur mon parcours ;
  • quand je croise des promeneurs, je ralentis l’allure et je prends mes distances ;
  • j’utilise un équipement qui favorise la sécurité ;
  • je m’informe sur mes droits et devoirs (règles relatives à la circulation à cheval et à la propriété privée).

Respecter cette charte, c’est garantir durablement la qualité de l’activité équestre.

Savoir-vivre

Le cavalier en balade doit se rendre compte qu’il parcourt des sites naturels. Si la forêt est en bon état lors de sa promenade, c’est qu’il y a eu des gens soucieux de l’environnement qui ont passé avant lui. Il faut donc faire en sorte que ceux qui suivront puissent également profiter de cette beauté en respectant et en protégeant la nature.

  • Empruntez les sentiers afin de ne pas abîmer la végétation.
  • La même chose vaut pour les champs agricoles cultivés. Ne randonnez jamais à travers champs sans autorisation particulière du propriétaire du terrain.
  • Evitez également les champs d’herbe fauchés. Votre cheval pourrait y laisser du crottin qui n’aurait pas le temps de se décomposer entre deux coupes d’herbe. Il pourrait alors souiller le fourrage lors de la prochaine récolte.
  • Evitez selon les possibilités les chemins pédestres ou les pistes cyclables.
  • Renoncez à une sortie ou prenez un autre itinéraire si les chemins sont rendus mous par d’importantes chutes de pluie. Vous éviterez ainsi de les endommager et d’encourir peut-être ultérieurement une interdiction de passage.
  • Annoncez spontanément au(x) propriétaire(s) les dégâts que vous pourriez occasionner et réglez le cas échéant le dédommagement correspondant. Pour des petits dégâts, des excuses et un petit geste (vin, chocolat, autre petit cadeau) aideront à la bonne entente et au respect mutuels.
  • Croisez toujours au pas les piétons, les cyclistes, d’autres cavaliers et des véhicules à moteur. Adressez-leur un petit « bonjour » et un sourire. C’est gratuit et ça fait plaisir, autant à ceux qui les donnent qu’à ceux qui les reçoivent.

Sécurité

 Circulation routière

Les cavaliers sont assimilés aux conducteurs de véhicules à moteur. Ils doivent donc longer le bord droit de la chaussée et observer par analogie les règles fixées pour les conducteurs de véhicules (présélection, priorité, signes de la main pour obliquer,…).

Eclairage

Au crépuscule et de nuit, les cavaliers et conducteurs de chevaux doivent au moins être équipés d’une lampe jaune visible de l’avant et de l’arrière et fixée ou portée du côté du trafic (les lampes-bâtons pour cavaliers sont particulièrement recommandées). Le cheval monté doit avoir des guêtres réfléchisssantes.

Conduire un cheval à la main

Si le cheval est amené au pré ou s’il devait être laissé libre dans le manège, il faut tout d’abord tourner le cheval de façon à ce que sa tête soit en direction de la sortie et ensuite le garder à l’arrêt avant d’enlever la corde. Cela évite que le cheval frappe de ses sabots postérieurs le conducteur qui s’éloigne.

Ne jamais enrouler la corde ou les rênes autour de la main. Grand danger de blessures.

Attache

Les chevaux sont attachés au licol et jamais à la bride du mors. De même, ils ne doivent jamais être attachés à des portes ou à des objets mobiles.

Si vous avez des compléments à apporter à cette liste « A savoir », n’hésitez pas à nous en faire part. Merci d’avance.